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Booster sa fertilité avec des méthodes naturelles


Aujourd'hui, de plus en plus de femmes et de couples envisagent un projet grossesse après 35 ans. L'âge moyen de la mère à l'accouchement est passé de 28,8 ans en 1994 à 31 ans en 2022 (Source : Insee, estimations de population et statistiques de l'état civil). A ces âges là, les grossesses se font parfois attendre, l'âge ayant un véritable impact sur la fertilité. A cela s'ajoute, la qualité de l'hygiène de vie, l'alimentation et l'environnement. Par exemple, modifier son alimentation pourrait augmenter de 10 à 20% le nombre de grossesses spontanées. La naturopathie apparait donc comme un véritable soutien en préconception.


Dans le cadre d'un projet bébé, la prise en charge de la femme, en naturopathie, permet d'augmenter les chances d'aboutir à une grossesse . Mais elle n'est pas la seule impliquée, il est également important de recevoir l'homme, lorsque cela est possible. En effet, dans 20% des cas la cause de l'infertilité est d'origine masculine et dans 40% des cas la cause est mixte (féminine et masculine).


Afin d'obtenir les meilleurs résultats, il est recommandé de consulter un/une naturopathe quelques mois avant de se lancer dans un projet de grossesse pour nettoyer et revitaliser l'organisme. Sans oublier qu'il est parfois nécessaire, avant toute chose, de prendre en charge une inflammation ou des troubles d'origine hormonale ( SOPK, endométriose, irrégularité des cycles, troubles de la thyroïde).


Une alimentation adaptée et la mise en place d'une hygiène de vie saine, sont des clés indispensables pour maximiser les chances de grossesse.


La naturopathie offre de nombreuses clés pour booster sa fertilité grâce à des méthodes naturelles.

Une alimentation adaptée pour une fertilité optimisée


Une étude de la Harvard School of Public Health de Boston a conclu qu'un régime alimentaire adapté accompagné d'une activité physique quotidienne, réduirait jusqu'à 80% les risques d'infertilités liés à des troubles d'ovulation, responsable d'un tiers des problèmes de fertilité.


Une alimentation de qualité, riche en micronutriments (lipides, glucides et protéines), vitamines et oligoéléments est un gage de bonne fertilité. De nombreuses femmes sont notamment carencées en fer, iode ou vitamines B9. Il est important d'y remédier car elles peuvent être un frein à un projet grossesse.


Habitudes alimentaires à adopter lors d'u un projet grossesse :

- Une eau de bonne qualité, sans perturbateurs endocriniens et autres déchets. Privilégier l’eau filtrée, l’eau du robinet si vous êtes sures qu’elle est de bonne qualité ou l’eau minéral type Mont roucou ou Reine de près.


- Des aliments riches en anti-oxydants (fruits rouges, pomme, noix de pécan, asperge, choux rouge, poivron, etc.).


- Des aliments riches en fibres : céréales semi complètes ou complètes, fruits et légumes entiers, légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches, etc.).


- Des protéines de qualité : privilégier les œufs, le poisson, la viande, le quinoa et le sarrasin qui contiennent tous les acides aminés essentiels.


- Des oméga 3 : poissons gras type sardine, maquereaux, hareng ou anchois, les graines de chia et les huiles de cameline, colza, chanvre, lin et noix.


- Des aliments riches en vitamine B9 : épinards, asperges, noix, noisettes, graines de tournesol, amandes, laitue romaine, levure de bière, persil, etc.


- Un petit déjeuner protéiné pour s'assurer un bon système hormonale: œufs, graines de chia, fromage de chèvre frais, purée d'amande avec pain de sarrazin.


Habitudes alimentaires délétères à limiter lors d'un projet grossesse


- Les acides gras insaturés/huiles végétales hydrogénées : plats préparés, confiseries, gâteaux industriels, margarine, charcuterie, viennoiseries, aliments frits, biscottes, potages industriels.


- Le sucre raffiné : sucre blanc, gâteaux industriels, soda, bonbon et sucreries.


- L'alcool.


Un mode de vie et environnement sain pour une fertilité renforcée


Notre environnement et mode de vie ont un réel impact sur la fertilité. Stress, fatigue perturbateurs endocriniens, substances toxiques, ondes et métaux lourds font souvent partie de notre quotidien.

Plusieurs études mettent en avant l'impact de notre environnement sur la fertilité. En 50 ans, la production de spermatozoïdes chez les hommes a diminué de moitié. Chez les femmes de 25 à 44 ans, 30% déclarent avoir des difficultés à concevoir un enfant.

Il apparait alors important de mettre en place de bonnes habitudes tout en limitant les mauvaises.



Habitudes délétères sur la fertilité :


- Le stress :


le stress, souvent chronique, a des répercussions sur notre psycho-émotionnel ainsi que sur notre physique. En période de stress, la priorité de notre organisme n'est pas de procréer mais de se battre ou de fuir. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir des femmes avec une ovulation bloquée pendant un ou plusieurs cycle lors de période stressantes.


Le stress peut avoir plusieurs sources : activité professionnelle, cercle familiale, environnement (bruits, pollutions, transports, voisinage), évènement de vie (deuil, accident, déménagement) ou activité physique trop intense.


Plusieurs choses peuvent être mise en place pour gérer son stress et en limiter l'impact. Manger des aliments riches en magnésium (cacao, graines de tournesol, noix, pain complet, banane, céréales complètes), faire des exercices de respiration, méditer, marcher quotidiennement, utiliser des plantes calmantes (mélisse, camomille) ou adaptogène (rhodiole, aswaghanda).


- Le manque de sommeil :


Le sommeil est indispensable a de nombreux mécanismes dans le corps. Un mauvais sommeil peut avoir un impact sur notre système hormonale, notre appétit, énergie, libido ou rapport aux autres.

Plusieurs études récentes, mettent en évidence le rôle de la mélatonine, hormone du sommeil, dans les troubles de la fertilité. La complémentation en mélatonine améliorerait le taux de fécondation lors des fécondations in vitro.


Quelques gestes peuvent être mis en place afin de s'assurer un sommeil de qualité :


- éteindre les écrans,

- diner tôt et léger,

- éviter le café ou les boissons énergisantes après 16h,

- aérer la chambre avant de se coucher et diminuer le chauffage,

- éviter les activités sportives après 19h.


Certaines plantes peuvent également être utilisées comme la valériane, le tilleul ou l'escholtzia.


- Le tabagisme :


La consommation de tabac pourrait abaisser la fertilité de plus de 10 à 40% par cycle menstruel féminin. Le délai de conception est doublé chez les fumeurs.

La cigarette altère notamment la production d'œstrogènes, indispensable dans le cycle menstruel. Le tabagisme est responsable de la diminution du nombre d'ovocytes et de la réserve ovarienne. Il engendre également une diminution du nombre et de la qualité des spermatozoïdes.


Bonne nouvelle, les effets du tabagisme sont réversibles ! Pour vous aider à arrêter, de nombreuses solutions sont à votre disposition : patchs, tabacologues, hypnose, plantes.


Environnements délétères à la fertilité :


- Les sources de chaleur:


La chaleur au niveau des testicule réduit la fertilité chez les hommes. Il est alors conseillé d'éviter les sous-vêtements et pantalons trop serrés, les sauna, les longs bains chauds et l'exposition à des sources de chaleur élevées.



- Les ondes :


Téléphones portables, télévisions, écran, wifi, antennes relais, ordinateurs, il parait impossible aujourd'hui de se passer de cette technologie.

L'incidence des ondes sur la fertilité n'est pourtant pas négligeable. D'après une étude hongroise présentée au ESHRE, le téléphone portable, même en veille ,porté sur soi toute la journée peut entrainer une réduction du nombre de spermatozoïdes.


Afin d'éviter tous risque, il vaut mieux éviter de garder son téléphone près des ovaires ou des testicules.



- Les pesticides et perturbateurs endocriniens :


Dans les pays industrialisé, de nombreux travaux suggèrent que la qualité du sperme décline. Les pesticides et produits chimiques régulièrement utilisés notamment dans l'agriculture porteraient atteintes à la fertilité.


Il est important de limiter le contact aux pesticides, en consommant le plus possible des produits biologiques, en circuit court et de saison. Les perturbateurs endocriniens sont également à éviter. Il est recommandé de ne pas faire chauffer les plastiques, de faire attention à ses produits cosmétiques et ménagers.



Bonnes habitudes à mettre en place :



- Avoir une activité physique régulière : marche, vélo, danse, salle de sport, etc.


- Mettre en place des outils pour limiter l'impact du stress au quotidien : cohérence cardiaque, méditation, être en contact avec des animaux, etc.


- S'assurer un sommeil de qualité : se coucher avant minuit, limiter les écrans, exercices de respiration, etc.


- Être en contact avec la nature le plus possible.


- S'accorder du temps pour soi en mettant de côté l'objectif grossesse : lecture, massage, dîner avec des amis.



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